Un règlement pionnier rarement appliqué


Photo/image : ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

La Ville de Montréal avait fait figure de pionnière en interdisant, il y a près de 20 ans, l’utilisation des pesticides de synthèse à des fins esthétiques. Depuis quelques années, toutefois, des arrondissements peinent à s’assurer du respect de cette interdiction – certains n’ont pas remis de constats d’infraction depuis plus de 10 ans. Seront-ils capables de faire respecter le nouveau règlement plus sévère entré en vigueur cette année ?

Le nouveau règlement annoncé par l’administration Plante en janvier dernier a surtout retenu l’attention pour son interdiction de 36 ingrédients actifs (dont le fameux glyphosate, connu sous le nom de la marque Roundup), y compris à la vente au détail. Mais ce règlement vise aussi « un encadrement plus strict des applicateurs commerciaux », a fait valoir un porte-parole de la Ville, Gonzalo Nunez. Au lieu des permis temporaires, que les citoyens devaient se procurer auprès de leur arrondissement, mais que peu demandaient, Montréal a instauré un système de permis annuel, que les entreprises doivent se procurer auprès du Bureau de la transition écologique et de la résilience (BTER) de la Ville.


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