Quand l'art inuit et l'écologie ne font pas bon ménage


Photo/image : RADIO-CANADA / CHRISTOPHER LANGENZARDE / CBC

Certains écologistes affirment que même si de nombreux passionnés d'art inuit peuvent trouver les règles d'importation onéreuses ou sévères, celles-ci sont nécessaires pour garantir que les animaux ne soient pas tués pour leurs défenses et leurs os.

Un chasseur et artiste inuk utilise des outils pour sculpter un morceau d'os de baleine. Les artistes comme lui travaillent souvent avec des ossements restés sur une plage pendant des années, exposés aux intempéries, car un os de baleine frais est encore gorgé d’huile et ne peut donc pas être sculpté. En raison des restrictions à l'exportation, il sait qu’il aura du mal à vendre l'œuvre sur laquelle il travaille. C’est difficile parce qu’en tant qu’artiste, on vit quasiment d’une œuvre à l’autre, sans filet de sécurité, résume-t-il. Faute de souplesse dans la loi, les sculptures inuit faites d'os de baleine et d'ivoire de morse s’accumulent dans des entrepôts.


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