Les dessous de la propriété intellectuelle relative au crispr-cas9


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Le 7 octobre 2020, l’Académie royale des sciences de Suède a décerné le prix Nobel de chimie aux professeures Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna pour leur immense contribution à la technique d’édition génétique CRISPR-Cas9.[1] Cette technologie est à la source d’une véritable révolution biotechnologique qui permet d’entrevoir des innovations fabuleuses en médecine, en agriculture, et dans plusieurs autres domaines. On pourrait penser que les deux lauréates et les institutions auxquelles elles appartiennent percevront certainement les immenses bénéfices de leur invention lorsque ses applications seront mises en marché partout dans le monde.

Toutefois, ce n’est pas si simple : au-delà des honneurs, une bataille juridique perdure depuis des années au sujet de la propriété intellectuelle relative à la technologie CRISPR-Cas9. Bien que ces litiges soient loin d’être résolus, des développements récents laissent plutôt entrevoir le fait que la majorité des bénéfices de cette invention pourrait bien échapper aux deux lauréates. Cette bataille juridique a une importance planétaire et plusieurs pays sont impliqués, y compris le Canada.


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