Jouer avec le secret comme avec le feu


Photo/image : Getty Images

Un procès dont on a supprimé toutes les traces. Si l’affaire n’avait pas été examinée par la Cour d’appel, qui a rendu une décision publicisée par le journaliste Vincent Larouche, de La Presse, il est probable que le public n’en aurait jamais eu vent. Les parties s’étaient entendues avec le juge pour décider en secret que le procès se déroulerait dans un « huis clos complet et total ».

Aucun numéro formel de dossier ne figure sur le jugement étoffé du juge du procès, les témoins ont été interrogés hors de la cour, les parties ont demandé au juge de trancher sur la base des transcriptions, dans le cadre d’une audition secrète, et le jugement a été gardé secret. En somme, explique la Cour d’appel, « aucune trace de ce procès n’existe, sauf dans la mémoire des individus impliqués ».


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